Egypte: le référendum constitutionnel maintenu (vice-président)

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Le référendum sur une nouvelle Constitution d'Egypte sera organisé à la date prévue du 15 décembre prochain malgré les manifestations de protestation, a déclaré devant les journalistes au Caire le vice-président du pays, Mahmoud Mekki.

Le référendum sur une nouvelle Constitution d'Egypte sera organisé à la date prévue du 15 décembre prochain malgré les manifestations de protestation, a déclaré mercredi devant les journalistes au Caire le vice-président du pays, Mahmoud Mekki.

"Le référendum aura lieu à la date prévue par le président Morsi, à la mi-décembre", a réaffirmé M.Mekki lors d'une conférence de presse retransmise en direct par la télévision égyptienne.

Et d'appeler l'opposition, majoritairement laïque et libérale, à mettre par écrit ses critiques contre certains articles du projet pour qu'elles soient examinées.

"Quant à ceux qui formulent des critiques contre certains articles de la nouvelle loi du pays, les portes de l'administration du président sont toujours ouvertes pour discuter des questions controversées", a indiqué le vice-président égyptien.

Il a ajouté que les autorités respectaient le droit du peuple à la liberté d'expression et à des manifestations à condition qu'elles ne dépassent pas le cadre de la loi, ne violent pas les droits d’autrui et ne menacent pas les biens publics et privés.

Ces derniers jours, l'Egypte est secouée par des manifestations. Les opposants au président Morsi exigent qu'il retire un décret élargissant ses pouvoirs, et protestent contre un projet controversé de Constitution. Des dizaines de milliers de protestataires ont assiégé la présidence mardi soir, ce qui ne s'était jamais produit, même pendant la révolution qui avait renversé Hosni Moubarak en 2011. 

De leur côté, les islamistes, et les Frères musulmans en premier lieu, appellent leurs sympathisants à manifester en faveur des derniers décrets du président Morsi que l'opposition accuse de ne pas protéger certains droits fondamentaux, dont la liberté d'expression, et d'ouvrir la porte à une application plus stricte de la charia (loi islamique).

Mercredi soir, des milliers d'opposants  et de pro-Morsi se sont affrontés devant le palais présidentiel au Caire, faisant des blessés, une vingtaine de manifestants et huit policiers. Plus tard, des pro-Morsi ont chassé les opposants qui campaient devant le palais présidentiel et y contrôlent à présent la situation.

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