Des délégués de 60 pays, qui forment le groupe des "amis de la Syrie", se sont réunis vendredi à Tokyo pour rendre plus efficaces les sanctions décrétées contre le régime du président Bachar el-Assad.
Le chef de la diplomatie japonaise Koichiro Gemba a espéré que les discussions constructives sur la situation en Syrie "constitueraient un puissant signal politique" pour les autorités de ce pays.
Depuis avril dernier, les "amis de la Syrie" ont tenu quatre rencontres au Japon. La réunion actuelle - la cinquième - s'est déroulée à l'initiative du gouvernement nippon.
Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a auparavant déclaré que Moscou ne soutenait pas les objectifs formulés par le groupe, car ce dernier ne contribuait pas à réunir des conditions propices à un dialogue national, mais au contraire exacerbait la confrontation dans ce pays du Proche-Orient.
Depuis septembre dernier, le Japon instaure progressivement des sanctions contre des institutions et des fonctionnaires syriens. Tokyo a déjà gelé les avoirs de 59 personnes et de 35 organisations.