La décision de l'Assemblée générale de l'ONU d'accorder le statut d'Etat observateur à la Palestine ne peut remplacer des négociations directes avec Israël, a déclaré vendredi à RIA Novosti le président de la commission des affaires internationales du sénat russe, Mikhaïl Marguelov.
"On sait que ces négociations ont été interrompues il y a deux ans, lorsque la Palestine a refusé de les mener dans le contexte de l'expansion des colonies juives. La Russie, qui a soutenu l'élévation du statut de la Palestine à l'ONU, estime que la décision de l'Assemblée générale ne peut pas se substituer au processus de négociation", a souligné M. Marguelov.
En cas de reprise de ces négociations, le nouveau statut de la Palestine serait sans incidence sur leur déroulement, estime le sénateur. Selon lui, les événements survenus au Proche-Orient depuis l'interruption du dialogue entre Palestiniens et Israéliens ont substantiellement modifié le contexte politique dans la région.
"Trop d'intérêts se sont accumulés autour du conflit palestino-israélien, et les événements qui se déroulent aujourd'hui au Proche-Orient apportent à ce conflit de nouveaux éléments qui influent sur les positions non seulement d'Israël et de la Palestine, mais aussi des Etats-Unis, de l'Union européenne, de l'Iran, de la Chine et de la Russie", a souligné l'interlocuteur de l'agence.
L'Assemblée générale des Nations unies a voté jeudi soir une résolution octroyant à la Palestine le statut d'Etat observateur non membre. Cette résolution a été soutenue par 138 des 193 Etats membres de l'ONU. Neuf pays ont voté contre.
Palestine/Onu: une victoire qui ne saurait dispenser de négociations (Moscou)
14:43 30.11.2012 (Mis à jour: 16:05 05.10.2015)
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La décision de l'Assemblée générale de l'ONU d'accorder le statut d'Etat observateur à la Palestine ne peut remplacer des négociations directes avec Israël, a déclaré vendredi à RIA Novosti le président de la commission des affaires internationales du sénat russe, Mikhaïl Marguelov.
