L’année 2013 sera cruciale : la Russie attend que Bruxelles prenne une décision politique avant les Jeux olympiques 2014 de Sotchi, a annoncé aux journalistes l'émissaire du ministère russe des Affaires étrangères, Anvar Azimov.
« Les projets visant à obtenir la levée des visas pour les Jeux olympiques de 2014 à Sotchi sont tout à fait réalistes. Pour cela, tous les paramètres techniques sont prêts. On a l’impression que le plus important, c’est que les pays membres de l’UE, la Commission européenne prennent la décision de supprimer les visas. Au prochain sommet qui se tiendra en décembre, le président russe envisage de soulever cette question d’une manière très ferme ».
La Russie ne lèvera pas unilatéralement les visas pour les Européens. Elle ne rompra pas non plus les négociations avec l’UE. Moscou est prêt à faire preuve de flexibilité, si l’Europe fait un geste, a insisté Anvar Azimov.
« Nous allons continuer à travailler. Mais s’il n’y a pas de progrès en ce qui concerne l’élaboration de l’accord d’ici fin 2013, la Russie en tirera les conclusions qui s'imposent. Nous sommes prêts à patienter pendant encore un an ».
L’Union européenne redoute un nouvel afflux de migrants. Mais la Russie ne présente pas de danger de ce point de vue, a expliqué l'émissaire du ministère russe des Affaires étrangères.
Le principe de la levée du système des visas est accepté par l’Europe. Ce sont les délais qui posent problème. L’Italie, la Grèce, l’Espagne, Chypre et la Finlande proposent de faire le plus vite possible, alors que certains autres membres de l’UE préconisent le passage graduel au régime sans visa. Cette dernière option ne convient pas à la Russie, a souligné Anvar Azimov. T
