L’élection du chef de l’UMP, le parti d’opposition français, a connu ce mercredi un rebondissement spectaculaire avec la mise en cause par François Fillon de la victoire de Jean-François Copé, déclarée lundi.
Ce mercredi, trois députés proches de François Fillon ont affirmé que les votes des militants UMP de Nouvelle Calédonie, Mayotte et Wallis et Futuna, des territoires français d’Outre-mer, auraient été oubliés lors du décompte des votes. Selon eux, François Fillon est en réalité le vainqueur du scrutin avec 26 voix d’avance sur Jean-François Copé.
S’exprimant ce mercredi soir en direct sur TF1, François Fillon a affirmé qu’il à la présidence de l’UMP, n’excluant toutefois pas de « déposer un recours devant la justice » si sa victoire au scrutin n’était pas officiellement reconnue et si une direction collégiale n’était pas insaturée à la tête de l’UMP.