L'Ouzbékistan, qui a suspendu sa participation à l'Organisation du Traité de sécurité collective (OTSC), n'est pas en mesure de former ses systèmes de sécurité nationaux sans le concours de cette organisation, estime le secrétaire général de l'OTSC Nikolaï Bordiouja.
"Il est tout-à-fait clair pour moi que l'Ouzbékistan n'est pas en mesure de créer ses propres systèmes de sécurité", a-t-il déclaré dans une interview au quotidien Moscow News.
Selon M. Bordiouja, aucun Etat ne pourrait contrer seul les activités des organisations extrémistes.
"On peut fermer la frontière, mais cela ne permettrait pas de bloquer totalement les activités des groupes extrémistes, ni de mettre un terme au trafic de stupéfiants. A cet effet, il est indispensable de coopérer en premier lieu avec les autres membres de l'OTSC, avec les services spéciaux tadjiks, kazakhs et kirghiz, avec les pays dont le territoire est utilisé pour acheminer la drogue", a souligné M. Bordiouja.
Il estime que la coopération avec les services spéciaux afghans est également très importante.
"Il faut en outre s'assurer le soutien politique de la communauté internationale pour pouvoir donner une dimension mondiale à la lutte contre le trafic de drogues afghanes", a conclu le secrétaire général de l'OTSC.
Créée en 2002, l'Organisation du traité de sécurité collective, qualifiée par certains analystes "d'Otan russe", est une organisation à vocation politico-militaire qui regroupe à ce jour l'Arménie, la Biélorussie, le Kazakhstan, le Kirghizstan, la Russie et le Tadjikistan.
L'Ouzbékistan a suspendu sa participation à l'organisation fin juin 2012, motivant sa décision par le départ prochain des troupes de la coalition antiterroriste internationale (ISAF) d'Afghanistan.
L'Ouzbékistan incapable de protéger seul sa sécurité (OTSC)
20:59 20.11.2012 (Mis à jour: 16:05 05.10.2015)
© RIA Novosti . Andreï Stenin / Accéder à la base multimédiaL'Ouzbékistan incapable de protéger seul sa sécurité (OTSC)
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L'Ouzbékistan, qui a suspendu sa participation à l'Organisation du Traité de sécurité collective (OTSC), n'est pas en mesure de former ses systèmes de sécurité nationaux sans le concours de cette organisation, estime le secrétaire général de l'OTSC Nikolaï Bordiouja.