Les ONG refusent de devenir des "agents étrangers" (médias)

© Sputnik . Grigory Sysoev / Accéder à la base multimédiaMinistère de la Justice
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Le 21 novembre entrera en vigueur la loi sur les "agents étrangers" qui oblige toutes les ONG exerçant une activité politique en Russie et financées depuis l'étranger à s'inscrire dans un registre spécial, a écrit le quotidien Rossiïskaia gazeta.

Le 21 novembre entrera en vigueur la loi sur les "agents étrangers" qui oblige toutes les ONG exerçant une activité politique en Russie et financées depuis l'étranger à s'inscrire dans un registre spécial, a écrit le quotidien Rossiïskaia gazeta.

En dépit des amendes que les ONG pourraient se voir infliger, elles ne s'empressent pas de s'y inscrire et promettent au ministère de la Justice "procès sur procès".

La loi, qui entre en vigueur demain, avait été fortement critiquée avant son adoption. Les militants des droits de l'homme pointent du doigt les formulations floues et l'appellation offensante
d’"agent étranger".

D'ici 90 jours, ces organisations devront s’inscrire dans un registre spécial du ministère de la Justice. Si les documents nécessaires n'étaient pas fournis à temps, leur activité pourrait être suspendue jusqu'à 6 mois et elles risqueraient une amende.

En diffusant leurs matériaux, y compris dans la presse, ces organisations devront indiquer que "ces informations sont éditées par une ONG exerçant les fonctions d'agent étranger".

"Nous ne nous enregistrerons pas et si on l’exige de nous, on s'adressera au tribunal de première instance. Nous avons l'intention d'aller jusqu'à la Cour constitutionnelle, a déclaré la directrice de l'association Golos (Voix), Lilia Chibanova. Selon elle, "les ONG seront forcément financées depuis l'étranger" : "Mais je n'imagine pas comment associer les ONG à l'activité politique –aucune organisation ne rentre dans cette catégorisation".

"Nous ne sommes pas des agents. Si le ministère de la Justice s'adressait au tribunal et que la décision n'était pas en notre faveur, nous continueront à faire appel", a déclaré Alexandre Verkhovski, chef du centre Sova (Chouette).

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