La Finlande et la Russie lèvent les barrières frontalières

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La Russie augmentera la quantité de trains vers la Finlande depuis les régions frontalières. En décembre, le premier train touristique partira pour la ville finlandaise de Joensouou depuis Pétrozavodsk (capitale de la république russe de Carélie), au printemps, un train reliera Saint-Pétersbourg-Vyborg à Imatra.

Le premier voyage Pétrozavodsk-Joensouou aura lieu le 28 décembre. La distance entre les villes est supérieure à 300 kilomètres. Les touristes russes partiront pour la Finlande depuis le centre administratif de la Carélie. Le voyage prendra environ 9 heures. Le trajet se fera de nuit pour que les voyageurs puissent dormir. Et dès l'année prochaine, ces trains iront jusqu'à la ville finlandaise d’Ooulou, qui se trouve à 750 kilomètres de Petrozavodsk. Ce seront d’abord des charters touristiques, mais dans deux ans, les voyages pourraient devenir réguliers, note Oleg Nikitine, directeur général adjoint de la Compagnie Fédérale des voyageurs.

« L’agence touristique recueille les demandes de location du train. Elle choisit des atouts particuliers pour attirer les touristes sur le territoire de la Finlande: le shoping, des excursions sur l’île du Nouveau Valaam. Nous organiserons d'abord des charters, pour essayer. Si tout va bien, nous commencerons à envoyer les trains à la veille des fêtes, pour les jours fériés, et ensuite, ces voyages deviendront réguliers ».

Maintenant, seuls deux trains partent de Russie vers les villes de Finlande : le Lev Tolstoï, baptisé ainsi en l'honneur du grand écrivain russe, et le rapide Allégro. Cependant, ils relient uniquement Helsinki à Moscou et Saint-Pétersbourg. Ils ne font pas d’arrêts dans les localités frontalières. Mais dès mars, on pourra se rendre de Saint-Pétersbourg à Imatra via Vyborg par train en 3,5 heures. À la différence des autobus, qui sont obligés d’attendre pendant des heures aux points de contrôle frontalier entre les pays, dans le train, on peut traverser la frontière en quelques minutes seulement. Les nouveaux trains sont une nécessité. De plus en plus de Russes vont dans les villes finlandaises dans les stations balnéaires spa et pour y faire les achats, et les Finlandais, eux, viennent se reposer à Saint-Pétersbourg, raconte Eero Khejnyalouoma, président du parlement finlandais.

« Entre la Finlande et la Russie, la coopération se développe particulièrement activement en matière du passage de la frontière par les touristes. La Russie est un de nos partenaires économiques les plus importants. En 2011, le nombre de passages de la frontière a augmenté de 30 %. Plus de 11 millions de personnes l’ont traversée. Cette année, ce chiffre peut augmenter considérablement, au minimum jusqu'à 12 millions. Nous réduisons levons graduellement la barrière frontalière entre nos deux pays. Ainsi, 80 % de tous les visas délivrés par nos ambassades en Russie étaient multiples ».

Pour augmenter le nombre de trains reliant les villes finlandaises, la Russie a commencé la pose de nouvelles voies et la reconstruction des points du passage de la frontière. Le trafic ferroviaire entre les deux pays a commencé en 1870. Alors, le nouvel itinéraire a vite gagné en popularité. Maintenant, on assiste à une seconde naissance. Les compagnies de transports créent de nouveaux itinéraires Russie-Finlande. De plus, les trains et les cars, en général, seront remplis sur l'itinéraire Saint-Pétersbourg-villes finlandaises, à l’aller comme au retour. T

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