L'ASEAN signe une Déclaration des droits de l'Homme

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Les dirigeants des pays membres de l'Association des nations de l'Asie du Sud-Est (ASEAN) ont signé dimanche à Phnom Penh, la capitale cambodgienne, une Déclaration des droits de l'Homme, provoquant de vives réactions de nombreuses organisations internationales.

Les dirigeants des pays membres de l'Association des nations de l'Asie du Sud-Est (ASEAN) ont signé dimanche à Phnom Penh, la capitale cambodgienne, une Déclaration des droits de l'Homme, provoquant de vives réactions de nombreuses organisations internationales.

Signée dans le cadre du 21e sommet de l'Association qui se tient du 18 au 20 novembre au Cambodge, "la Déclaration est appelée à défendre les droits de tous les habitants des pays membres de l'ASEAN, c'est un héritage que nous transmettrons à nos enfants", a déclaré aux journalistes le ministre philippin des Affaires étrangères Albert del Rosario.

"L'ASEAN regroupe des pays aux systèmes politiques différents, qui ont des idées très distinctes sur les droits de l'homme et sur les moyens de les respecter. Regrouper tous ses concepts en un seul document est un énorme travail minutieux", a pour sa part souligné Chan Heng Chee, représentante de Singapour auprès de la commission des droits de l'Homme de l'ASEAN, à l'issue de la signature de la charte.   

Toutefois, la signature de ce document a suscité des réactions négatives des organisations internationales de défense des droits de l'Homme.

L'organisation Human Rights Watch considère que sous sa forme actuelle le document présente de nombreuses lacunes, ce qui permettra aux pays membres de continuer à violer les droits de l'Homme.

Créée le 8 août 1967 à Bangkok, l'ASEAN réunit le Brunei, la Cambodge, l'Indonésie, le Laos, la Malaisie, le Myanmar (Birmanie), les Philippines, Singapour, la Thaïlande et le Vietnam. 

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