La discussion se déroulait dans le format du groupe de travail pour l’Afghanistan auprès du Conseil des ministres des Afffaires étrangères de l’OTSC.
En 2014 l’essentiel des forces coalisées occidentales quittera l’Afghanistan, limitrophe de certains pays membres de l’OTSC. Seuls quelque 25-35 mille soldats resteront, avant tout pour protéger leurs bases. Ils auront du mal à stabiliser la situation cette dernière s'aggrave. Le rôle de l’armée afghane demeure lui aussi incertain. Il faut donc concrétiser des mesures, faire des prévisions pour 2013-2014, a dit le secrétaire général de l’OTSC Nikolaï Bordiouja.
« Il importe de déterminer à quel point le pouvoir à Kaboul est stable, dans quelle mesure il sera en mesure de contrôler la situation dans le pays après 2014. Il faut comprendre quelles sont les chances des talibans de prendre le pouvoir, et savoir comment réagir si cela se produit. Il convient de pronostiquer l’évolution des rapports entre l’Afghanistan et ses voisins d’Asie Centrale. Il faut apprécier le potentiel de diversion et de terrorisme sur le territoire afghan et évaluer les conséquences d'une éventuelle extension aux territoires des Etats membres de l’OTSC ».
Il, existe trois-cinq pronostics concernant la situation en Afghanistan. L’un d’eux concerne justement l’arrivée au pouvoir à Kaboul de forces hostiles envers leurs voisins, a noté Nokolaï Bordiouja. Le secrétaire général a rejeté toutes les variantes d'actions de riposte, prévoyant l’entrée en Afghanistan d’un contingent militaire de l’OTSC.
« Nous n’avons pas discuté cette variante et j’espère que nous ne la discuterons jamais. Nous parlons des menaces de l’extérieur et des mesures pour y parer à nos frontières. Notre objectif est d'empêcher après 2014 l'aggravation des problèmes qui affectent déjà les Etats membres de l'OTSC. Il s’agit surtout de renforcer nos frontières. De telles mesures sont prises actuellement. Ainsi, lors des récentes visites de Vladimir Poutine en Kirghizie et au Tadjikistan, la sécurité et l’aide russe aux structures de force de ces pays, notamment aux troupes de protection des frontières, ont été évoquées. C’est une partie du travail accompli dans le cadre de l’OTSC en vue de renforcer le potentiel des Etats meembres en matière de protection contre des menaces émanant de l’Afghanistan ». T
