"Nous avons étudié tous les problèmes du projet South Stream. Nous avons exprimé nos opinions, écouté nos collègues croates" et créé un groupe de travail conjoint, a indiqué M.Poutchkov à l'issue d'une réunion de la commission intergouvernementale russo-croate pour la coopération économique, commerciale, scientifique et technique, dont il est coprésident.
Le groupe de travail doit formuler les mesures à prendre en vue de construire le tronçon croate du gazoduc South Stream, a indiqué le premier vice-premier ministre croate et coprésident de la commission intergouvernementale, Radimir Cacic.
D'une capacité de 63 milliards de m³ de gaz, le gazoduc South Stream est appelé à diminuer la dépendance des fournisseurs et des consommateurs vis-à-vis des pays transitaires. Un tronçon du pipeline passera par le fond de la mer Noire et servira à acheminer du gaz russe vers les pays d'Europe centrale et d'Europe du sud.
Pour réaliser la partie terrestre du gazoduc, la Russie a signé des contrats avec la Bulgarie, la Serbie, la Hongrie, la Grèce, la Slovénie, la Croatie et l'Autriche.
Le capital du projet est réparti entre le russe Gazprom (50%), l'italien ENI (20%), l'allemand Wintershall Holding et le français EDF (15% chacun).