L’ouragan qui s’est abattu sur la côte est des Etats-Unis, a causé des dégâts évalués à 30 - 50 milliards de dollars. Dont 20 milliards de préjudice aux biens et entre 10 et 30 milliards de dommages affectant l’industrie. Mais les autorités ont dû gérer non seulement les conséquences de la catastrophe mais aussi le comportement de certains habitants des régions sinistrées. Ainsi, New-York a dû faire face au pillards. Les policiers ont déjà interpellé plusieurs dizaines de personnes qui avaient pillé des banques et des boutiques désertées. Le correspondant à New-York de La Voix de la Russie Vassili Souchko évoque l’arrestation des personnes qui se faisaient passer pour les employés d’une compagnie énergétique.
« On fait état du pillage de pharmacies. Beaucoup de pharmacies conservent des drogues vendues uniquement sur ordonnance. On rapporte que 12 ou 15 pharmacies ont été pillées. Mais pour l’instant il n’y a pas d’interpellations en lien avec ces faits. Quinze personnes ont été arrêtées dans les arrondissements de New-York, Brooklyn et Queens. Ce sont ces arrondissements qui ont été privés d’électricité pendant l’ouragan ».
Diaporama : La vie reprend à New York après l'ouragan Sandy
Ce n’est pas la première fois qu’un ouragan sert de catalyseur aux comportements déviants d’une partie de la population américaine. La situation à la Nouvelles Orléans après le passage de l’ouragan Katrina en 2005 en est le meilleur exemple. Le maire a alors ordonné l’évacuation totale de la ville. Mais tous les habitants n’avaient pas la possibilité de partir. Et puisque la majorité de policiers a participé aux travaux de sauvetage, la Nouvelle Orléans a été submergée par une vague de pillages, de meurtres et de viols.
Les Américains ne sont pas les seuls à se comporter ainsi dans une situation de crise. L’été dernier, l’Angleterre a été le théâtre d'émeutes à Londres et dans plusieurs autres grandes villes. La mort d’un narco-dealer tué par les policiers a déclenché les troubles. Mais ce décès a été immédiatement oublié par les milliers de jeunes gens qui ont pris plaisir à piller et saccager les magasins. Parmi ces jeunes, se trouvaient des adolescents issus de familles défavorisées, mais aussi de la classe moyenne. Parmi les personnes interpellées il y avait, par exemple, l’ambassadrice des Jeux olympiques de Londres, Chelsea Ives, 18 ans, brillante étudiante, sportive et chanteuse. La jeune fille a été filmée en train de démolir une voiture de police et de crier que c’était le plus beau jour de sa vie. T