Certes, les autorités de la Transnistrie ont été les premières à s’indigner de ce verdict qui, selon eux, n’a rien à voir avec la réalité. Le porte-parole du MAE de la république a refusé de spéculer à propos de la souveraineté russe à la Transnistrie qui découlerait de la décision de la CEDH. Pourtant, des observateurs estiment que Chisinâu s’intéresse à la Transnistrie par routine, a dit à La Voix de la Russie l’expert dans le domaine Vladimir Brouter :
« La Moldavie n’a jamais lutté, ne lutte pas et ne le fera pas pour la Transnistrie, faute d’instruments pour cette lutte. Elle ne pourra jamais vaincre la Transnistrie. Ce problème doit être résolu par le consensus international qui s’appelle «5+2», mais qui ne fonctionne pas durant des années ».
La Bessarabie en tant que désignation historique de la plus grande partie de la Moldavie figure de plus en plus souvent dans les médias européens et régionaux. Mais est-ce que l’UE est prête de porter la responsabilité pour la Bessarabie au sein de la Roumanie ? La situation en Europe est loin d’être idéale, cela se sent dans toutes les sphères. Et l’UE n’a pas tellement besoin de la Moldavie, a dit à La Voix de la Russie le journaliste roumain Valentin Myndresescu. Ce sont les Etats-Unis qui s’intéressent à la Moldavie qui ont une base aérienne en Roumanie. Il y a des rumeurs selon lesquelles la Moldavie serait prête à accueillir chez elle une base otanienne. « Cette variante est tout à fait probable », estime le rédacteur en chef de la revue Défense nationale Igor Korotchenko.