L'Occident persiste à exiger le départ du président syrien Bachar el-Assad, alors que le communiqué final adopté à Genève fin juin lors d'une réunion du Groupe d'action sur la Syrie n'en dit pas un mot, a indiqué mercredi à Paris le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov.
"Il n'est pas correct d'interpréter le communiqué final de Genève comme la décision sur le sort d'Assad. Le document ne dit pas que les dirigeants syriens doivent partir, c'est le peuple syrien qui décidera du départ de Bachar el-Assad", a déclaré le ministre à l'issue d'une réunion du Conseil de coopération franco-russe sur les questions de sécurité (CCQS).
L'accord conclu à Genève par le Groupe d'action sur la Syrie qui réunit les membres permanents du Conseil de sécurité (Etats-Unis, Chine, Russie, France et Grande-Bretagne) et certains pays voisins de la Syrie prévoit la création d'un gouvernement de transition dans lequel le régime syrien et l'opposition seraient représentés.
Comme l'a rappelé M.Lavrov, il a été prévu que chaque partie -gouvernement syrien et opposition - désigne des négociateurs pour préparer des élections, ce que le gouvernement a fait mais pas l'opposition, en dépit des efforts de la communauté internationale.