Un meeting contre les dog-hunters, des volontaires qui luttent contre les chiens errants, s’est tenu ce dimanche à Moscou.
Le meeting était organisé par l'association « Zeleny povodok » (« Laisse verte »).
Les participants au rassemblement ont exigé que les responsables des massacres des chiens dans la ville, et ceux qui font la propagande ce genre d’actions sur Internet soient condamnés par le loi. Les manifestants ont notamment demandé à la police de retrouver les responsables des cas d’empoisonnement des chiens dans le parc du 50e anniversaire de la Révolution d'Octobre à Moscou. En septembre de cette année, des dizaines d’animaux domestiques ont été intoxiqués par un poison inconnu dispersé dans le parc. Le ministère de l'Intérieur a ouvert une enquête pour « cruauté envers les animaux», mais aucun des suspects n’a été arrêté jusqu’à présent.
Selon les associations de la défense des animaux, plus de mille chiens ont été empoisonnés mortellement dans les rues de Moscou au cours de l’année dernière. La plupart ne sont pas de chiens errants, mais des animaux domestiques. Les dog-hunters se positionnaient initialement comme un groupe de défenseurs des hommes contre les animaux errants, mais leurs actions représentent un danger non seulement pour tous les chiens, mais aussi pour leurs maîtres, estiment les militants de l’association. Ils pourraient également être intoxiqués par les substances qui ont été dispersées dans les zones où ces personnes sortent leurs chiens.
Les militants de l’association «Laisse verte» proposent de créer sous l’égide du ministère de l’Intérieur un conseil spécial pour le contrôle de l’activité des dog-hunters.
Selon les militants, après la signature de la pétition par tous les participants au meeting, elle sera transmise aux organes du pouvoir et notamment à l’administration du président de Russie. Les activistes espèrent recueillir en tout un millier de signatures.
