Le Conseil de sécurité de l'Onu s'est réuni mercredi en consultations sur la situation en Syrie et pour écouter en duplex depuis Le Caire le médiateur international Lakhdar Brahimi, qui avait appelé les parties en conflit syrien à décréter une trêve pour la fête musulmane de l'Aïd al-Adha.
"Nous soutenons fermement cette initiative et espérons sa réussite (…), mais il y a trop d'acteurs et beaucoup de forces destructrices dans le monde", a déclaré avant le début des consultations Vitali Tchourkine, délégué permanent russe auprès des Nations Unies.
L'appel de l'émissaire spécial des Nations unies et de la Ligue arabe pour la Syrie a également été soutenu par les ambassadeurs de la Chine, de la Grande-Bretagne et de l'Allemagne. Les autorités syriennes ont accepté de décréter un cessez-le-feu pour la fête musulmane, et l'opposition a également accepté cette idée, à condition que le régime de Damas cesse ses bombardements en premier.
Appelant les parties impliquées dans le conflit syrien à décréter une trêve pour la fête de l'Aïd al-Adha, M.Brahimi a espéré que ce cessez-le-feu favoriserait la progression vers un règlement politique de la crise et l'arrêt de la confrontation armée entre les autorités et l'opposition en Syrie qui a déjà fait, depuis la mi-mars 2011, près de 30.000 victimes selon l'Onu.
