Les concepteurs ont sans doute baptisé marmotte le radar à cause de ses faibles dimensions. L'animal peut prédire la météo et le radar peut repérer et définir les caractéristiques des aéronefs volant à basse altitude, explique Konstantin Poltoranine, porte-parole du groupe SRI :
« Le complexe est très mobile, il est unique, car il peut voir un large spectre d’objectifs, y compris les drones. Et c’est une tâche difficile aujourd’hui pour la DCA ».
Le nouveau radar identifie facilement tous les aéronefs, et cela à une distance importante des sites protégés, précise Viktor Baranets, observateur militaire du quotidien Komsomolskaïa Pravda :
« Si la cible vole à une altitude de 200 mètres, Sourok la reconnait à une distance de 12 km, à une altitude de 1 km, le radar le trouvant à 20 km. Pour une altitude de 5 km, l’identification a lieu à une distance de 50 km. Aucun radar au monde ne peut rivaliser avec lui. Il existe des radars siimilaires, mais pour la précision du répérage de l’objectif et pour la lutte contre les parasites, « Sourok » est unique. Encore un avantage : il possède une autonomie de 50 000 heures. C’est beaucoup ».
Autre aspect, dit l’expert, en Russie il y a beaucoup de sites stratégiques : centrales nucléaires, usines fabriquant du matériel de guerre, barrages, états-majors, etc, et installer des radars consommant beaucoup d’électricité nécessiterait des moyens financiers énormes, or « Sourok » permet d’économiser de l'argent. T