En riposte au prolongement des sanctions de l'UE contre la Biélorussie jusqu’au 31 octobre 2013, le président Alexandre Loukachenko a déclaré que désormais son pays laisserait passer en Europe les dizaines de milliers de migrants arrêtés auparavant aux postes frontières de la Biélorussie avec leurs bagages dont l'intégrité n'est pas toujours évidente.
« Nous n'avons pas d'argent, et si les Européens ne nous payent pas, nous cesseront d'assurer la protection des frontières. Ils comprendront alors ce qu’est la Biélorussie », a déclaré jeudi Loukachenko.
Les informations selon lesquelles Loukachenko pourrait utiliser les migrants clandestins pour exercer un chantage contre l’Europe ont été immédiatement relayées par les médias occidentaux. Le quotidien italien La Stampa est même allé jusqu’à affirmer que le dirigeant biélorusse était prêt à employer une nouvelle arme contre l’Europe. /L