La Russie pourrait créer un fonds d'aide aux Russes détenus à l'étranger

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Le ministère russe des Affaires étrangères soutient l'idée d'Alla Bout, épouse d'un homme d'affaires russe condamné à 25 ans de prison aux Etats-Unis pour trafic d'armes, de créer un fonds d'aide aux Russes détenus à l'étranger, a déclaré mercredi à Moscou le porte-parole du ministère Alexandre Loukachevitch.

Le ministère russe des Affaires étrangères soutient l'idée d'Alla Bout, épouse d'un homme d'affaires russe condamné à 25 ans de prison aux Etats-Unis pour trafic d'armes, de créer un fonds d'aide aux Russes détenus à l'étranger, a déclaré mercredi à Moscou le porte-parole du ministère Alexandre Loukachevitch.

"Nous n'avons pas d'informations concrètes sur ses projets, mais nous appuyons l'idée de créer un fonds (…). Ces derniers temps, nous avons trop souvent assisté à des poursuites lancées contre les Russes pour des raisons inventées de toutes pièces et en violation des normes judiciaires. On connait bien les cas d'enlèvement de nos concitoyens par les représentants des "organes judiciaires étrangers", a indiqué M.Loukachevitch.

Dans ce contexte, les Russes arrêtés à l'étranger ont besoin d'une aide juridique qualifiée et le futur fonds pourrait la leur accorder, selon lui.

Le ministère accorde attention aux informations selon lesquelles Mme Bout a déposé une demande d'enregistrement du fonds de soutien aux Russes arrêtés, condamnés et détenus à l'étranger auprès du ministère russe de la Justice.

"A notre avis, le nouveau fonds pourrait appuyer d'une manière efficace le Fonds de soutien et de protection des droits des Russes résidant à l'étranger. Mais les ambassades et consulats russes sont toujours prêts à aider les ressortissants russes en détresse indépendamment de la date de création du fonds d'Alla Bout", a ajouté le diplomate.

L'homme d'affaires russe Viktor Bout a été arrêté en Thaïlande en 2008 et extradé vers les Etats-Unis qui l'accusaient d'avoir tenté de vendre des armes aux Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC) lors d'une rencontre avec des agents de la CIA qui se faisaient passer pour des représentants des FARC. Le 5 avril 2012, un tribunal de New York a condamné le prévenu à 25 ans de prison ferme et à 15 millions de dollars d'amende. L'intéressé a plaidé non coupable.

 

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