Une approche notoirement politisée prédomine dans les conclusions préalables du Bureau des institutions démocratiques et des droits de l'homme (BIDDH) de l'OSCE, qui a porté un jugement négatif sur les élections législatives en Biélorussie, lit-on mardi sur le site de la diplomatie russe.
"Les évaluations des élections divergent de nouveau. Cette fois, il s'agit des législatives en Biélorussie, ce qui rend évidente la nécessité d'élaborer et d'adopter des règles uniques et collectivement concertées pour observer les élections, dresser le bilan du scrutin et évaluer les processus électoraux sur l'ensemble de l'espace de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe", lit-on dans le commentaire du ministère russe des Affaires étrangères.
Le 23 septembre, les Biélorusses se sont rendus aux urnes pour élire leurs députés à la Chambre des représentants (chambre basse du parlement). A la suite du scrutin organisé selon le système majoritaire, 109 députés des 110 circonscriptions ont été élus. Le taux de participation dans l'ensemble du pays a atteint 74,3%. Pas un seul représentant de l'opposition n'a été élu dans ce nouveau parlement.
Les observateurs de la Communauté des Etats indépendants (CEI) ont déclaré que les élections législatives en Biélorussie s'étaient déroulées en stricte conformité avec la législation du pays, son code électoral et sa Constitution, qu'elles avaient été ouvertes, libres et démocratiques. L'OSCE a au contraire estimé que ces élections n'avaient été ni libres ni démocratiques.
