« Un des joueurs les plus intéressants de la sélection européenne »

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Mardi (le 25 septembre), le premier-ministre du Luxembourg et chef de l'Eurogroupe Jean-Claude Juncker aura au cours de sa visite de travail en Russie des négociations avec le président russe Vladimir Poutine. Le Premier ministre du Luxembourg est une des rares personnalités de l'Union européenne d'aujourd'hui, avec lequel sont liés les espoirs de l'opinion publique de sortir de la crise financière.

Sur fond des ascensions et des tombées en disgrâce de la majorité écrasante des politiques de l'Union européenne, la carrière de Junker frappe par sa stabilité. Pendant qu’il était Premier ministre du Luxembourg, le pays était reconnu en 2008 comme l'État le plus riche de l’UE.

L'indépendance de Junker et sa fidélité aux idéaux de l'intégration européenne n’arrangent pas tout le monde. Parmi ses principaux adversaires, il y a la Grande-Bretagne. En 2004, quand la candidature de Junker au poste de président de la Commission européenne était examinée, le premier ministre britannique de l'époque Tony Blair a bloqué sa nomination. Pourtant, c’est Junker qui avait initié la conclusion de l'Accord Maastricht sur l'Union Européenne en 1992, consacrant les critères de fonctionnement de la zone de l’euro. À propos, au début de 2009, Jean-Claude Junker avait prédit dans un entretien au journal allemand Stern que l'Union européenne connaîtrait une récession économique, la croissance du chômage, une « une crise sociale » et la perte de confiance envers le système politique et que ce serait « un mélange explosif avec des conséquences dramatiques ». C’est bien ce que nous observons aujourd'hui.

Mais les actuelles autorités allemandes ne sont guère bienveillantes à l’égard de leur collègue luxembourgeois, lui reprochant une hâte excessive dans l'élargissement de l'Union Européenne réalisée sur la base des principes de Maastricht. Cependant, dans plusieurs cas, ces accusations  sont mal fondées, pense  le chef du départemement de l'intégration politique de l'Institut de l'Europe de l'Académie des Sciences de Russie Nikolaï Kavechnikov :

« L'initiative concernant l'intégration au sein de l'Union Européenne des nouveaux membres partait des pays de l'Europe Centrale et Orientale. Ce sont eux qui aspiraient à entrer dans l' l'Union européenne et à l'OTAN sous le slogan « Nous retournons en Europe ». Dans l’UE, il existait initialement différentes opinions au sujet de l'élargissement vers l'Est. Mais finalement, la décision a été prise d'accepter les nouveaux membres après une certaine préparation. Il ne faut pas oublier que l'on accordait à l'élargissement de l'Union européenne vers l'Est une grande signification politique comme un moyen d'assurer la stabilité et la sécurité dans cette région à problèmes de l'Europe. La tâche assignée était en gros accomplie ».

Il est évident que les négociateurs de demain - Poutine et Junker - ne se limiteront pas à discuter des relations bilatérales. Le message du service de presse du président russe souligne que « les parties examineront la résistance à la crise mondiale financière et économique, y compris dans la zone de l’euro, le travail sur les projets importants comme le passage au régime sans visas entre la Russie et l’UE et la conclusion du nouvel accord de base, ainsi que le développement ultérieur des contacts interrégionaux ». T

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