Les notations constituent une entreprise onéreuse, a dit à notre correspondant la porte-parole de l’Université de Hambourg Christiane Kurt :
Il y a eu des motifs pour adopter une telle décision. Premièrement, les réponses et l’analyse de l’information prennent du temps. Les professeurs doiventenseigner. Deuxièmement, il faut accorder de l’argent pour le traitement de l’information. L’Université n’est pas financée par l’Etat et de telles dépenses paraissent inutiles.
De plus en plus d’Universités allemandes refusent de coopérer avec les organisations appropriées, poursuit Christiane Kurt :
Les méthodes d’évaluation des activités de l’Université suscitent parfois des questions. Les indices qualitatifs ne sont pas toujours pris en considération. Il est très difficile de comparer les établissements d’enseignement supérieur.
L’absence de critère commun constitue un autre problème sérieux, dit le vice-directeur du Centre moscovite de qualité Valentin Noskine :
Il n’existe pas de critères d’évaluation de la qualité de l’enseignement. Combien d’argent peut dépenser tel ou tel établissement et quelles conditions il peut réunir ? C’est le critère primordial. Plusieurs établissements d’enseignement de grande classe ne s’inscrivent pas toujours dans ce cadre. Il existe aujourd’hui plusieurs institutions internationales inventant toutes sortes de sondages. Il faut répondre comment l’Université est représentée dans le monde, dans quelle mesure l’enseignement est accessible. Dans cet ordre d’idée, il est possible qu’une Université de Singapour détienne le leadership.
L’Université de Leipzig est prête à suivre l’exemple de Hambourg et de Cologne.