L'Europe se regarde dans le miroir des élections néerlandaises

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Les partis pro-européens ont remporté les élections aux Pays-Bas. Cela a réjouit les optimistes européens et a déçu les sceptiques. Lundi les résultats officiels du scrutin du 12 septembre seront rendus publics.

Aujourd'hui il est déjà clair que le Parti populaire libéral et démocrate et le Parti travailliste formeront le nouveau gouvernement. Probablement, le premier parti recevra 41 siège et le deuxième 40 dans le Parlement qui se compose de 150 sièges. Les deux partis sont pour le renforcement de la zone euro et le sauvetage de l'euro. Il n y a que les approches envers les méthodes du soutien aux membres de la zone qui diffèrent. Le parti de l'extrême droite, le Parti anti-migratoire de liberté a reçu au lieu de 21 mandats précédemment obtenus, 13 sièges. Malgré les prévisions, l'extrême gauche ne sera pas plus largement représentée.

L'Europe a attendu les résultats avec beaucoup d'impatience, comme si les Néerlandais lui préparaient un « miroir magique » : regarde et tu sauras l'avenir. Selon Elena Ponomareva, expert de la chaire de la politologie comparative de l'Université des relations internationales de Moscou, les résultats de l'élection sont très démonstratifs.

« L'attitude négative envers l'Union Européenne, son avenir et l'euro est exagérée. L'euro ne vas pas mourir demain. Une grande queue des pays des Balkans qui ont envie d’adhérer à l' Union Européenne prouve que les bruits sur la mort de l'Euro sont exagérés. Probablement, d'autres pays réfléchiraient dix fois s'il fallait monter à bord d'un navire faisant naufrage ».

Cependant, il existe une opinion opposée. Vassili Koltachov, directeur du Centre d'études économiques de l'Institut de globalisation et des mouvements sociaux est persuadé que les Néerlandais ont voté de peur de perdre leur argent. En réalité, la crise dans l'UE est loin d'être résolue.

« Comment peut-on parler de l'intégration européenne si la question principale n'est pas résolue : comment l'économie européenne va exister. L'économie européenne est en crise. Et aucun gouvernement local, ni les autorités de la zone euro n'ont proposés de recettes à part des mesures d'austérité. Sur l'exemple des pays du sud, nous voyons que ces mesures provoquent la détérioration de la situation. L'Union Européenne était dans le piège de la crise et elle y reste toujours ».

Probablement, l'ex-premier ministre et chef du Parti populaire libéral et démocrate, Mark Rutte, sera le nouveau Premier ministre. Il devra améliorer les relations avec le dirigeant du Parti travailliste Diederik Samsom, mais ceci ne sont que des problèmes intérieurs. /L

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