Olessia Vladykina est convaincu que malgré ses trois médailles à Londres, d’or, d’argent et de bronze, pour faire partie de la sélection nationale, il faudra rivaliser avec des sportifs encore jeunes mais prometteurs.
« Si j’ose faire cette folie, ce seront les troisièmes Jeux Paralympiques pour moi. Je vais me produire sur les distances principales. J’aimerais y aller, j’aime bien cette ville que j’ai déjà visitée. Pour faire partie de la sélection, il faudra passer par des choix difficiles. Les sportifs, jeunes et expérimentés, sont aussi sur les rangs ».
Les Russes espèrent qu’aux futurs Jeux Paralympiques à Rio de Janeiro, nos sportifs pourront pousser les Chinois sur le piédestal d’honneur. Pratiquement chaque médaille d’or des Russes, a été un nouveau record, note le nageur, 4 fois champion paralympique Sergei Pounko. Aux jeux à Londres, il a gagné toute sortes de médailles.
« D’après le nombre de médailles, c’est peu probable, par la qualité des médailles d’or, c’est possible en principe. Il faut faire un grand travail, développer le sport paralympique dans les régions. Si nous pouvons le faire en 4 ans, ce sera possible. Il a des tendances positives, nous suivons une bonne voie, et nous les devancerons tôt ou tard. Ce sera compliqué. Ils ont plus de ressources humaines et un grand choix ».
La victoire aux Jeux Paralympiques, ce n’est pas le principal. A chaque compétition, ces sportifs prouvent que leurs possibilités ne sont pas limitées. Ces dernières années, l’attitude envers eux a changé vers un mieux, et c’est le succès principal. Aux Jeux de Londres, pratiquement à toutes les compétitions, les tribunes étaient pleines à craquer. /L
