« Nous n’avons pas besoin de navires de transport privés d’armements »
C’est l'un des principaux reproches visant le projet d'origine. Et il est à bien des égards juste : la variante de base du Mistral de construction française n’a pour protection anti-aérienne qu’une rampe double « Simbad » (2 missiles Mistral) et plusieurs mitrailleuses de gros calibre. Selon une information, la défense anti-aérienne du navire sera renforcée par des canons mer-air de 30 mm « AK-630 » et peut-être avec des lanceurs de missiles. La défense anti-sous-marine du navire, qui n’est pas prévue dans le projet de base, sera assurée, selon certaines données, par un ensemble embarqué anti-sous-marin et un contre-torpilleur de faible encombrement, le « Paket-NK ».
Quels appareils seront embarqués
Le parc d’hélicoptères embarqués par les futurs navires russes pose le moins de questions. La variante nominale prévoit 16 appareils : 8 Kamov-52K d’assaut et 8 Kamov-29 de transport et de combat.
La situation est moins claire avec les vedettes de débarquement pour les Mistral russes. En ce moment deux vedettes de type Serna ou une du type Diougon peuvent être embarqués.
Que faire avec ?
C’est en fait la principale question qui se pose au sujet des Mistral. Quelles fonctions doivent-ils accomplir dans la Marine de guerre russe ? Son système informationnel de bord « SENIT-9 » permet de l’utiliser comme navire de commandement, ce qui accroît considérablement ses atouts : des navires de ce type n’existent pas dans la Marine de guerre de Russie. D’autres options des Mistral, notamment, sa capacité de servir d’hôpital navigant, pour lequel tout l’équipement est prévu, sont un supplément non négligeable.
Dans les conditions de la Russie les navires du type Mistral peuvent offrir à la Marine de guerre des possibilités d’opérations d’expédition qu’elle n’avait pas. Dans ce sens les navires de type Mistral s'intégréront avantageusement dans la composante de la flotte russe. T