Le 12 septembre le président de la Commission européenne José Manuel Barroso tiendra la parole à Strasbourg devant les députés du Parlement européen, il présentera le message annuel sur l’état des choses en Union Européenne. Le 19 septembre il répondra en directe de la chaîne Euronews aux questions des citoyens. Le sujet est poursuivi par l’observateur Oleg Severguine.
Les clauses principales du discours de Barroso devant les parlementaires européens n’éveillent pas de doutes particuliers des experts. Ces derniers temps pendant ses entretiens avec les médias européens il essayait de prouver qu’il fallait former une union économique et monétaire des pays membres du club européen et que leur intégration politique et démocratique devait devenir plus profonde. Le cadre dans lequel l’activité de la Commission européenne et de son leader se développe reste très intéressant.
« L’Euroscepticisme recule » - c’est le titre du sondage au sujet « Deux ans avant les élections » publié par le site Internet européen « EUobserver ». Le sondage a été organisé dans 27 pays de l’UE par l’agence Eurobaromètre à la demande du Parlement européen, dont la nouvelle composition sera élue en 2014. Selon le site, le résultat principal du sondage consiste en ce que « l’humeur de l’euroscepticisme parmi les Européens diminue ».
Les réponses aux questions concernant les directions principales de la politique de l’UE sont les plus démonstratives. 72 % des interrogés se sont prononcés pour la priorité des projets sociaux et des programmes qui permettent d’augmenter le nombre d’emplois. Environ 37 % ont donné la première place aux efforts visant à créer l’union fiscale. Bien sûr que la notion « euroscepticisme » est trop générale, croit le responsable du secteur de l’étude des problèmes politiques de l’intégration européenne de l’Institut de l’économie mondiale et des relations internationales Sergueï Outkine. En même temps l’attitude des citoyens envers l’Union Européenne est liée à l’état des choses dans leurs pays.
En ce qui concerne les humeurs des citoyens, je pense que ces humeurs sont dérivées de ce comment le sujet européen est discuté au niveau des pays membres. La lutte contre la crise d’une part et la résolution des problèmes sociaux d’autre part, tout cela est lié. Et il n’y a pas de possibilité de séparer l’une de l’autre.
En prenant la parole à Bruxelles devant les chefs des missions diplomatiques et des représentants permanents en UE, Barroso a rappelé les paroles de l’un des fondateurs de l’UE, Jean Monnet : « Les hommes n'acceptent le changement que dans la nécessité et ils ne voient la nécessité que dans la crise ». /L