Angela Merkel a reçu plusieurs surnoms : la « dame de fer », « la reine de l’Europe » et même « terminator ». Cependant, elle n’a jamais été comparée au héros de Marlon Brando dans le film « le Parrain ». L’auteur du livre affirme que Merkel n’est pas préoccupée par le sauvetage de la zone euro mais par la création d'une « URSS européenne ». Gertrud Höhler fait directement allusion à ses « gènes communistes ».
Malgré toutes les accusations, les chances de Merkel de remporter les élections en septembre prochain augmentent. Aujourd’hui sa cote de popularité a atteint le maximum. Le chef du Centre d’études européennes de l’Institut de l’économie mondiale et des relations internationales Alexeï Kouznetsov est persuadé que Merkel a beaucoup de chances de rester au pouvoir pour un troisième mandat.
Le facteur humain peut permettre à Merkel de garder son poste. Ni à l’intérieur du parti ni parmi les concurrents il n’y a pas de personnalités brillantes. Merkel est critiquée pour l'absence à l’intérieur de son parti de personnalités brillantes en raison de sa politique des cadres.
Le politologue allemand Alexander Rahr est persuadé que si le rival principal de Merkel du Parti social-démocrate d'Allemagne, l’ex-ministre des affaires étrangères Frank-Walter Steinmeier devient chancelier, on pourrait s'attendre à ce que la politique soit prorusse.
C'est un grand ami de Russie. Au poste de chancelier il reprendra la politique orientale envers la Russie. C’est pourquoi un changement qualitatif peut avoir lieu. C’est l’ex-directeur de la chancellerie fédérale de Gerhard Schröder qui a mené avec Schröder la politique du rapprochement avec la Russie.
Si quelque chose de positif a lieu après l’arrivée de Steinmeier, cela concernera plutôt la tactique et non pas la stratégie. En fait, Angela Merkel se prononce également pour les relations stables et solides avec Moscou. Il faut juste attendre septembre 2013. t