Le bilan de la série d'attentats perpétrés dimanche dans différentes villes irakiennes s'élève à une centaine de morts et plusieurs centaines de blessés, rapportent lundi les médias internationaux se référant aux sources policières.
Le bilan précédant faisait état de 75 victimes.
L'attaque la plus sanglante de la journée de dimanche a frappé la ville d'Amara, dans le sud-est de l'Irak. Deux véhicules piégés y ont explosé, faisant au moins 16 morts.
Un attentat similaire s'est produit à proximité du consulat de France à Nassiriya (sud de Bagdad) faisant un mort et quatre blessés.
En outre, des attaques ont eu lieu dans les villes de Bagdad, de Kirkouk, de Doujaïl, de Tuz Khormato, de Samarra et de Basra.
La confrontation entre sunnites et chiites s'est amplifiée en Irak après la chute du régime de Saddam Hussein, au sein duquel les sunnites occupaient la majorité des postes du pouvoir. La situation a changé après l'intervention militaire américaine dans le pays qui a balayé l'ancien régime. Plusieurs hauts postes gouvernementaux, dont celui de premier ministre, ont été attribués aux chiites.
Selon les analystes, la poursuite de la confrontation interconfessionnelle pourrait plonger l'Irak dans le chaos et provoquer une guerre civile susceptible de déboucher sur la désintégration du pays.
