Le programme du deuxième jour est très chargé et est principalement centré sur la réunion de travail des leaders de l’Organisation auxquels se joindre plus tard les chefs d’entreprise membres du Conseil consultatif.
En début de journée, plusieurs chefs d’Etat de la communauté ont fait part de leur vision des perspectives économiques de la région.
C’est ainsi que le président de la Chine Hu Jintao a mis l’accent sur la nécessité du développement des infrastructures qui doit permettre de création de nouveaux emplois et l’amélioration de la qualité de la vie de millions de personnes. Il faut en même temps lever les barrières administratives qui entravent les activités d'entreprise, - estime le leader chinois.
D'ici 2015, nous devons améliorer les structures logistiques, faciliter les procédures pour les clients et promouvoir le système du « guichet unique » dans l’ensemble des pays de l’APEC. Nous devons également créer un système permettant aux hommes d’affaires de voyager sans visas. Ce qui revêt une grande importance.
C’est aussi l’opinion du président mexicain Felipe Calderon.
Nous tenons à souligner aujourd’hui à Vladivostok que nous devons promouvoir le libre échange. Nous avons besoin de voir les échanges commerciaux progresser au lieu régresser. Il est essentiel que le Sommet délivre un message spécial destiné à soutenir les échanges.
Le plan de développement de l’APEC proposé par le président de l’Indonésie Susilo Bambang Yudhoyono repose sur les mêmes principes.
Il faut renforcer les liens aux niveaux national et régional. C’est de cette façon que nous pourront réduire les coûts économiques et rendre notre région plus unie et plus compétitive. Il faut, deuxièmement, que l’APEC investisse davantage dans les infrastructures. Et, troisièmement, il faut mettre en place un système d’alerte permettant d’atténuer les effets de la crise économique. Tout cela peut se faire à travers les consultations et la coopération entre les économies de la région.
La concertation et la coopération - voici les mots-clés et le leitmotiv de toutes les interventions au Sommet de l’APEC. Ces mots passent vite dans le domaine de la réalité, comme l'atteste la signature entre la Russie et les États-Unis d’un mémorandum sur la mise en valeur de l’Arctique, d'un accord sur la formation des militaires péruviens dans les établissements d’enseignement russes. D’autres documents au moins aussi importants attendent leur tour. tg
