La locomotive européenne perd de sa force de traction

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La Banque Européenne Centrale (BCE) entend racheter des obligations souveraines des pays à problèmes de la zone euro, mais à des conditions assez dures.

Une récession économique attend l’Allemagne dans le second semestre, pronostique un groupe expert de l’Organisation de Coopération et de Développement Economiques (OCDE). Le troisième trimestre menace l’économie allemande d’une baisse de 0,5 %, le quatrième – déjà de 0,8 %, calculée sur l’année. Comme l’estime le Chef Economiste de l’OCDE Pier Carlo Padoan, le glissement des principaux pays de la zone euro dans la récession se poursuivra tant que leur direction politique ne s’attaque, enfin, à la cause principale de cette tendance – la crise qui continue. Et voilà, comme une réaction à ses propos, le Conseil des gouverneurs de la BCE, réuni à Francfort-sur-le-Main, décide de lancer le programme de rachat des dettes d’Etat des pays à problèmes.

La supposition que la récession à la périphérie de la zone euro entraîne un ralentissement de l’économie allemande, était évidente depuis longtemps, a remarqué dans une interview à La Voix de la Russie Alexandra Lozovaïa, directrice du département analytique de la compagnie d’investissements « Vector Securities ». 

« Quant à l’information contenue dans le rapport de l’OCDE,elle est juste, économiquement fondée. Pour ce qui est des actions de la BCE, elles sont de même économiquement fondées et ont la vocation d’aplanir les effets négatifs qui ont lieu dans l’économie. Et je vois ainsi l’avenir immédiat : une faible demande, un marché de travail faible. En Grèce, en Espagne un quart de la population active est sans travail. Etant donné que l’espace économique dans la zone euro est commun, ces phénomènes négatifs vont progressivement s'étendre à d'autres pays. Il reste à savoir si la stimulation monétaire, assez agressive, parvienne à redresser la situation. Mais en principe, s’il n’y avait pas de cet encouragement monétaire de la BCE, je pense que l’Allemagne aurait été déjà en proie à la récession. Durant deux trimestres derniers on y aurait vu une baisse du PIB ».

Dans les temps qui viennent il faut s’attendre à des réformes structurelles dans la zone euro et à une stimulation monétaire ultérieure de ses membres par la BCE. En tout cas, cette méthode, les pouvoirs de l’UE la pratique pendant ces trois dernières années.

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