La Russie a demandé aux pays ayant une influence réelle sur l'Armée syrienne libre (ASL) de mettre tout en œuvre pour exclure le risque d'attaques contre les avions civils au-dessus des aéroports de Damas et d'Alep, indique une déclaration mise en ligne lundi sur le site de la diplomatie russe.
Moscou a fait cette déclaration après que les chefs de l'ASL eurent annoncé leur intention d'abattre les avions civils utilisant les aéroports internationaux de Damas et d'Alep. Les rebelles syriens ont souligné qu'ils considéraient ces aéroports comme des cibles militaires.
"De telles menaces sont absolument inadmissibles. Elles constituent une violation flagrante du droit international, en premier lieu de la Convention de Chicago de 1944 relative à l'aviation civile internationale", constate la déclaration.
D'après le document, l'ASL est sur le point d'atteindre cette "ligne rouge", passé laquelle ses actions ne différeraient en rien des crimes d'Al-Qaïda.
Selon Moscou, la menace d'abattre les appareils civils confirme que "le terrorisme devient l'une des principales méthodes de l'ASL".
"En cas de réalisation de cette menace, la responsabilité en incomberait non seulement aux exécutants, mais aussi à leurs protecteurs", conclut le ministère russe des Affaires étrangères.