Les vedettes de la marine togolaise ont tenté de poursuivre les bandits. Mais après un échange de tirs les pilleurs ont réussi à échapper à la poursuite. A présent de 3 à 5 jours doivent se passer avant qu’on ait quelque information sur le tanker, considère le rédacteur en chef de l’édition en ligne « Bulletin maritime » Mikhaïl Voïtenko.
« Les pirates ont attaqué le navire pour piller le gasoil qu’il transportait. Tous les dérivés pétroliers chers sont livrés, en règle générale, des raffineries d’Europe et d’Amérique aux pays d’Afrique Occidentale. Les pirates s’intéressent surtout aux pétroliers et non aux navires transportant des conteneurs avec des objets précieux. Des histoires pareilles sont fréquentes dans le golfe de Guinée. 10 jours avant la capture du Energy Centurion, ils ont pris le contrôle au même endroit un pétrolier britannique avec un équipage composé de Russes et de Philippins. Cinq jours après ils ont abandonné le navire, en emportant une partie du butin. L’équipage n’intéresse pas ces pirates-là. A la différence des pirates somaliens qui capturent des navires, afin de négocier une rançon pour les navires et les membres d’équipage ».
D’ailleurs, personne ne garantit la vie à l’équipage, remarque Mikhaïl Voïtenko.
« Ces pirates du golfe de Guinée sont plus sanguinaires que ceux de Somalie qui ont intérêt à garder la vie sauve à l’équipage pour obtenir une rançon ».
En même temps les experts ne recommandent pas d’entreprendre quelques opérations musclées contre les pirates. Du moins, tant que l’équipage reste en leur captivité.