Certainement, les explorateurs d'autres pays ont également étudié l'Arctique, mais cela ne devient jamais une tradition à l'étranger, dans toute la force de ce terme. De nombreuses générations des explorateurs russes et les scientifiques ont mis toutes ses forces, ont utilisé ses connaissances, des outils, et, souvent, ont donné ses vies pour l'étude de la région de l'Arctique. En essayant d'aller plus loin vers le pôle Nord, ils ont découvert de nouveaux territoires, des mers, des îles et des archipels. Grâce à des navigateurs russes, l'humanité a appris l'existence du Spitzberg, de la Nouvelle-Zemble, de Severnaya Zemlya, des îles de Nouvelle-Sibérie, du Tchoukotka, du Kamtchatka et de l'Alaska. Les Russes étaient les premiers qui ont prouvé que l'Asie et l'Amérique sont séparées par le détroit. Les navigateurs polaires russes délibérément trouvaient les routes maritimes dans les mers les rivières arctiques, étudiaient l'océan Arctique, en jouant un rôle de premier plan pour tracer des voies de la route maritime du nord. En 1914, les pilotes russes ont exploré l'espace aérien de l'Arctique.
La contribution de la Russie à la science mondiale de l'Arctique. Pendant l'époque soviétique, les efforts colossales et les ressources énormes ont été investis s dans la recherche du Nord. Par exemple, la Russie possède une technologie unique pour étudier les particularités de l'Arctique à l'aide de station polaire dérivante, qui permet aux scientifiques russes d'explorer l'Arctique pendant toute l'année.
En outre, le système le plus puissant dans le monde des stations météorologiques dans les latitudes polaires a été créé au cours de la période soviétique, le développement actif des sciences telles que la géologie et l'océanographie a eu lieu, dans le domaine desquelles le pays est devenu l'un des chefs de file mondiales. Une base des installations de recherche uniques et un réseau d'institutions de recherche formés en ce moment ont permis au pays à résoudre avec succès une variété de problèmes fondamentaux et appliqués dans l'Arctique au cours des décennies. Jusqu'à présent, en termes scientifiques, la Russie a une bonne réserve pour continuer à développer ce qui a été créé à l'époque soviétique.
Bon nombre des pages les plus importantes dans les annales de l'exploration de l'Arctique est lié avec le développement de la flotte brise-glace russe. En 1899, la Russie a eu le premier brise-glace de la classe arctique Ermak, qui a été l'un des plus puissants dans le monde pendant des années. Une nouvelle étape du développement de la navigation dans les eaux de l'océan Arctique a commencé avec l'apparition des brise-glaces nucléaires dont seul détenteur à l'heure actuelle dans le monde reste la Russie. Le brise-glace atomique Arktika est devenu le premier navire de surface qui a atteint le pôle Nord en 1977.
Depuis le milieu du 20e siècle à nos jours, la Russie est le leader mondial dans le transport de marchandises en utilisant sa flotte de brise-glace nucléaire dans les mers de l'Arctique et les mers glaciales non-arctiques. Les brise-glaces russes participent également dans les recherches de l'océan Arctique, notamment pour les besoins des pays étrangers.
Il faut noté les réalisations de la Russie dans l'étude des ressources minérales de l'Arctique. En particulier, les succès remarquables ont été obtenus en URSS depuis fin des années 70 dans la prospection géologique sur le plateau continental dans la région ouest de l'Arctique, qui n'étaient pas égales aux résultats obtenus dans les autres zones côtières du monde. La découverte d'un certain nombre des gisements de pétrole et de gaz prometteurs a radicalement changé d'attitude envers cette partie de l'Arctique, qui a été considérée comme des grandes réserves en hydrocarbures potentiellement importantes à l'échelle mondiale.
Au cour du processus d'exploration des ressources minérales du plateau continental de l'Arctique, les spécialistes soviétiques se sont avancés dans le développement de nouvelles technologies de forage. En 1980-1981, ils ont construit la première plate-forme de forage pétrolière résistante à la glace en Arctique. Un peu plus tard, le premier navire de forage de classe polaire Valentin Shashin au monde est entré en exploitation, qui peut forer en eau profonde dans l'Arctique et rester stable sur le point de forage au cours d'une houle de la classe 6.
Notons également que dans les années 1980 du 20e siècle, le plus profond forage dans le monde dans la roche cristalline – d'une profondeur de plus de 12 kilomètres, a été foré sur la péninsule de Kola dans la région de Pechenga. Ce record n'a pas été dépassé jusqu'à présent. Le puits a été conçu afin d'étudier la lithosphère de la terre, et non pas pour l'exploration du pétrole ou la prospection géologique.
À l'heure actuelle, la nécessité de déterminer et de confirmer juridiquement les limites extérieures de son plateau continental a augmenté l'intérêt pour une étude plus approfondie de l'Arctique en Russie. Pour ce faire, par exemple, le navire de recherche Akademik Fedorov a effectué le recherche unique dans l'océan Arctique en 2005 et 2010. Pendant l'expédition, les scientifiques ont travaillé pour recueillir les informations sur la profondeur et la structure du fond océanique arctique. Ces données sont nécessaires pour préciser les limites du plateau continental arctique.
Parmi les évolutions les plus marquantes de ces dernières années, il faut noter l'expédition sous la direction du célèbre explorateur polaire russe Arthur Tchilingarov vers le pôle Nord en 2007, qui était un événement d'importance nationale. Le drapeau russe a été déposé sur le fond marin, à l'endroit exact où se trouve le pôle nord géographique. Il s'agit de la première plongée des submersibles dans l'histoire du monde au fond de l'océan près du Pôle Nord.