L’affaire du groupe punk Pussy Riot est devenu un prétexte pour des attaques politiquement engagées contre la Russie, a affirmé le porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères Alexandre Loukachevitch.
Selon Loukachevitch, « nous avons la sensation que pour certaines structures de la défense des Droits de l’Homme et certains médias, le destin des jeunes femmes n’est pas très important, il est plus important de faire un scandale sur le thème antirusse ».
À la fin de février, cinq membres du groupe punk cagoulées ont effectué une « prière punk » à l’autel de la cathédrale du Christ-Sauveur à Moscou. Une vidéo avec leur performance a provoqué une forte polémique dans la société russe. Le 17 août, le tribunal de Moscou a condamné trois membres du groupe à deux ans de camp, les accusant de « hooliganisme ». /L
