En effet, ce dernier a la possibilité de modifier l’itinéraire de South Stream, estime le directeur du Fonds du développement énergétique, Sergueï Pikine.
« L’important ici, c’est la volonté de nos partenaires de faire partie du projet. South Stream est un projet pour l’instant incomplet en ce qui concerne les accords de partenariat en matière de transit. Et ici, il peut y avoir des modifications. Gazprom a une politique très flexible, il recherche le schéma le plus avantageux pour ce projet. De toute façon, ce genre d’informations pousse nos partenaires à réfléchir : ils ne sont pas les seuls, ils sont concurrencés par d’autres Etats. Gazprom a le choix ».
Les médias croates indiquent que le souci de réduire les coûts du projet n’est peut-être pas la seule motivation de Gazprom. L’absence d’accord entre le groupe russe et le gouvernement hongrois est une des principales raisons pour lesquelles Gazprom veut changer de partenaire.
Le projet du gazoduc South Stream prévoit la pose du conduit de la Russie vers la Bulgarie par la mer Noire. Le gazoduc passera ensuite par le territoire de la Serbie, de la Hongrie pour relier le nord de l’Italie. Avec un autre projet russe, North Stream, South Stream permet d’assurer les livraisons du gaz au consommateur européen. Le projet est réalisé en partenariat avec plusieurs sociétés dont le russe Gazprom, l’italien ENI, le français EDF et l’allemand Wintershall Honding. /L