Le vice-ministre des AE de Russie Guennadi Gatilov a rappelé une nouvelle fois que l’opposition syrienne recevait des armes de production occidentale par le biais de pays tiers.
Depuis avril, les observateurs internationaux suivaient la situation en Syrie et l’accomplissement du plan du règlement pacifique. Mais en juillet, la quantité d’observateurs a diminué deux fois passant à 150 personnes au lieu de 300. Au milieu du mois d’août, le Conseil de Sécurité de l’ONU a décidé de ne pas prolonger le mandat de la mission, prétextant l’impossibilité d’assurer la sécurité. Dès le début, l’attitude des pays occidentaux envers l’idée de l’envoi de la mission était assez froide, dit l’expert-orientaliste de l’Institut des appréciations stratégiques et de l’analyse Sergei Demidenko.
« L’Occident soutient une partie du conflit, c’est évident. Nous savons tous laquelle. Les efforts des occidentaux sur le règlement du conflit dans le cadre de l’ONU sont assez hypocrites. Toutes les déclarations des personnalités officielles de l’Occident et de l’Orient contenaient une position univoque concernant le conflit syrien ».
Les médias occidentaux parlent du comportement de certains pays à l’égard de Damas. Le journal britannique Sunday Times avait parlé de l’itinéraire de livraison des lance-grenades, des mitrailleuses et des complexes mobiles de DCA aux rebelles. Le chef du MAE français Laurent Fabius a confirmé que l’arme arrivait aussi via le Qatar et l’Arabie Saoudite.
Au lieu de la mission d’observateurs, à Damas, apparaitra un bureau de coordination de l’ONU. La Russie a soutenu le maintien de la présence internationale en Syrie dans ce format. Mais les experts doutent que le nouveau centre puisse vérifier l’information. Il convient de rappeler qu’à la veille, un nouveau représentant de l’ONU sur le règlement syrien a été nommé. C’est le diplomate algérien Lahdar Brahimi. Koffi Annan quittera son poste le 31 août. /L
