La situation de la Grèce menace toujours l’Europe

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La situation financière de la Grèce a de nouveau posé la question de l’avenir de la zone euro. Lundi le 20 août le pays doit rembourser un autre paquet d’obligations étatiques pour la somme de 3,1 milliards d’euros.

A défaut de remboursement l’Union européenne prévoit une faillite partielle pour la Grèce. Les représentants de la Banque centrale, du FMI et de la Commission européenne sont attendus en septembre à Athènes. Ce sont eux qui décideront d’accorder ou pas des aides financières qui sont vitales pour les Grecs. La parole à notre commentateur Petr Iskenderov.

Le premier ministre grec Antonis Samaras espère toujours obtenir des concessions. Il se rend le 24 août à Berlin pour s’entretenir avec Angela Merkel et convaincre cette dernière de prolonger de deux ans les programmes européens de réduction du déficit budgétaire.

Mais les dirigeants des pays de la zone euro devront d’abord négocier entre eux afin d’arriver à une seule position consolidée. Le 23 août la chancelière allemande rencontrera donc le président français François Hollande. Avant cela, c’est le patron de l’Eurogroupe, Jean-Claude Junker, qui étudiera la situation de la Grèce. Pour le moment les Grecs ont peu de chances d’obtenir ce qu’ils veulent.

Derrière les débats concernant les perspectives de la faillite de la Grèce et d’une sortie de la zone euro se cache un aspect extrêmement important, un aspect politique, a dit à La Voix de la Russie Nadejda Arbatova du Centre de la sécurité internationale de l’Institut de l’économie mondiale et des relations internationales de l’Académie des sciences de Russie.

« Lorsqu’on évalue les avantages ou les risques liés à une sortie de la Grèce de la zone euro, il faut tenir compte des conséquences politiques que cela peut avoir. Il s’agit non seulement de la survie de la zone euro mais de l’avenir de l’Union européenne toute entière. Il ne fait aucun doute que l’éclatement de la zone euro portera un coup à l’intégration européenne ».

Pour le président de la Banque centrale européenne Mario Draghi, la solution serait d’acheter les obligations émises par les Etats à problèmes afin d’apaiser les « préoccupations des investisseurs privés ».

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