Syrie: un navire espion allemand soutient les rebelles

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Le navire de reconnaissance Oker appartenant au Service de renseignement allemand BND se livre à des missions d'espionnage au large de la Syrie au profit des rebelles, ont annoncé lundi les médias allemands.

Le navire de reconnaissance Oker appartenant au Service de renseignement allemand BND se livre à des missions d'espionnage au large de la Syrie au profit des rebelles, ont annoncé lundi les médias allemands.

Selon ces derniers, l'Oker est doté d'équipements qui permettent de suivre les mouvements des troupes gouvernementales syriennes à une distance allant jusqu'à 600 km du littoral. Les informations obtenues sont immédiatement transmises à des officiers britanniques et américains qui les retransmettent aux rebelles.

Déployés dans la base secrète de l'Otan à Adhan (sud de la Turquie), des agents du BND sont chargé d'intercepter les conversations téléphoniques et les messages radio du commandement syrien, indique l'hebdomadaire Bild am Sonntag. D'après le magazine, des agents secrets allemands seraient également en contact avec des collaborateurs proches du président Bachar el-Assad.

"Aucun service spécial occidental ne dispose d'aussi bonnes sources en Syrie que le BND", rapporte le Bild am Sonntag, citant un représentant du renseignement américain qui a requis l'anonymat.

La présence de l'Oker au large des cotes syriennes n'a pas été confirmée par les autorités allemandes. Selon le ministère de la Défense, le navire était ancré dimanche dans le port de Cagliari, en Sardaigne.

L'hebdomadaire britannique Sunday Times a pour sa part fait état dimanche du concours apporté aux rebelles syriens par les services de renseignement britanniques.

Selon le journal, des agents secrets britanniques fournissent des informations à l'Armée syrienne libre (ASL) en utilisant à cet effet les bases militaires du Royaume-Uni à Chypre. D'après une source citée par le Sunday Times, les autorités britanniques approuvent totalement ces activités.

Les pays occidentaux et certains Etats arabes veulent obtenir la démission du président Assad, ce qui permettrait, selon eux, de mettre un terme aux violences. La Russie et la Chine estiment, quant à elles, qu'une intervention en Syrie ne ferait qu'exacerber le conflit.

Les autorités syriennes affirment pour leur part qu'elles font face à des extrémistes bien armés bénéficiant d'un soutien étranger.

 

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