Suite à la défection de l'ex-premier ministre syrien Riad Hijab qui s'est installé avec sa famille en Jordanie, Washington a levé les sanctions prises à son encontre, en le retirant de sa liste noire, rapporte mardi le Bureau de contrôle des actifs étrangers du Trésor américain (OFAC).
A la mi-juillet, les Etats-Unis avaient élargi cette liste à une trentaine de personnalités syriennes, dont M.Hijab, afin de geler leurs avoirs et faire pression sur le régime de Damas.
L'ancien premier ministre syrien, qui a fait défection la semaine dernière pour rallier l'opposition, a affirmé lors sa première conférence de presse à Amman que le gouvernement du président Bachar el-Assad ne contrôlait que 30% du territoire syrien.
Selon le transfuge, le régime de Damas "s'est effondré" sur les plans militaire, économique et moral.
La défection de M.Hijab a attiré l'attention des médias, en premier lieu en raison de sa position importante. Des fonctionnaires moins haut placés quittent régulièrement la Syrie, ce qui permet à l'opposition d'affirmer que le président Assad ne contrôle plus le pays.