« Pour moi ce sont les deuxièmes JO. J’étais prêt à une concurrence serrée. Faut être en bonne forme physique, mais aussi avoir une préparation psychologique. Je suis content de mon résultat. Je suis revenu en Russie avec une médaille. C’est le principal. Les compétitions olympiques sont tellement imprévisibles que des leaders mondiaux peuvent ne pas monter au podium, tandis que d’autres sportifs peu connus viennent et gagnent. C’est une dure épreuve psychologique pour des sportifs jeunes, mais aussi expérimentés. De ce fait je suis content de remporter la médaille de bronze ».
Ce troisième résultat des nageurs russes dans ce relais on peut dire vaut d’or. Car ils n’ont cédé que face aux plus forts à ce jour : Français et Américains. Qui plus est, ils ont dépassé les champions en titre, les Australiens, remarque Danila Izotov :
« Ce n’est pas une médaille à moi seul. Il s’agit de relais, épreuve prestigieuse. C’est un prix qui a récompensé les quatre ans d’entraînements, de Pékin à Londres. Nous l’avons réussi, et je suis très content. Mon principal rival c’est moi-même ».
Beaucoup de facteurs travaillent pour le résultat, y compris la nourriture. Et sur ce plan les organisateurs des JO à Londres ont tout fait pour que les athlètes ne pensent qu’à leurs réalisations, plaisante Danila Izotov :
« Différentes cuisines étaient du rendez-vous : indienne, européenne, américaine, chinoise, nippone, il y avait pour tous les goûts des sportifs pour qu’ils puissent se nourrir comme d’habitude. Tout m’a plu ».
A présent les sportifs olympiques sont à leur moment bref mais heureux, celui de rétablissement après des épreuves extrêmes. Mais il faut regarder l’avenir. Danila Izotov a promis qu’il chercherait à améliorer encore ses résultats. /L