Il y a toujours le sempiternel drapeau britannique et le plan du métro. Les fabricants de souvenirs on refusé de changer quoi que ce soit et d’aller au devant des souhaits des supporters. D’ailleurs, cela ne saurait étonner personne puisque la cuisine londonienne n’a pas changé non plus. Les mascottes olympique et paralympique Venlock et Mandeville se perdent parfois sur le fond d’un drapeau britannique omniprésent sur les tasses, maillots, serviettes, assiettes, sacs, porte-clefs et j’en passe. Cela concerne aussi le programme olympique des boutiques de souvenirs avec sn fort accent britannique. Il est souvent plus difficile de trouver un petit souvenir avec inscription « London 2012 » qu’un bidule portant le tampon « Team GB ». Finalement, les supporters venus à Londres pour soutenir leur sélection et n’ont pas pensé à acheter à l’avance le drapeau national, risquent de passer des heures à la recherche de leurs couleurs nationales. Joe, le manager de la boutique de souvenirs « Love London » est désolé face à cette situation.
" Ces articles doivent être en stock dans les magasins surtout pendant les JO. Je pense surtout aux drapeaux nationaux et à un tas d’autres choses. Mais ne trouverez rien de tout cela au Royaume Uni et surtout à Londres parce que c'est la capitale des JO et ces JO sont britanniques ".
Même les Britanniques venus ces jours-ci à Londres reconnaissent que la capitale des JO dicte sa mode à l’industrie des souvenirs et ne veut rien y changer. Pourtant, la recette est plus qu’évidente, estime la touriste Sarah venue spécialement pour voir les épreuves de triathlon hommes au Hyde Park.
" Je suis ce qu’il nous faut. Nous aurions dû créer un réseau de magasins dans le genre « fais ton print toi-même » alors chacun pourrait se commander un drapeau ou un tee short avec le logo de son choix. C’est cela qui nous manque. Mais nous sommes en Grande Bretagne et il faut acheter britannique ".
Le caractère britannique s’est même reflété dans la formation qu’on a fait faire aux commerçants londoniens en prévision des Jeux, raconte la Russe Olga venue voir ses amis londoniens pendant les JO.
" Je suis allée casser la croûte dans un café au centre de Londres et j’ai engagé la conversation avec la serveuse. Nous avons causé JO et elle m’a dit qu’ils ont une vie dure en ce moment. Pas question de parler aux journalistes, La consigne a été donnée par David Cameron qui a demandé à tout le monde d’être discrets. Elle n'a pas précisé ce que cela signifie mais a fait comprendre qu’il faut éviter de parler de ce qui se passe aux Jeux, point à la ligne ! A la fin, elle m’a redemandé d’un air affolé d’où je venais. Ayant appris que je venais de Moscou, elle m’a supplié de ne rien enregistrer et c’est tout juste si elle n’a pas fouillé mon sac pour se convaincre que je n’avais pas de dictaphone ".
La grande compagnie d’aviation nationale British Airways instruisait les autres Britanniques à coups de ses panneaux publicitaires qui disaient « Don’t fly. Support team GB ». /L