L'Iran a proposé de créer un groupe de contact pour la Syrie lors des consultations d'une trentaine de pays à Téhéran, a annoncé jeudi le ministre iranien des Affaires étrangères Ali Akbar Salehi.
"Nous avons proposé de créer un groupe de contact (pour le règlement de la situation en Syrie). Pour le moment, aucune décision n'a été prise. Il faut retenir une méthode de règlement de conflit prévue par la pratique internationale, en l'occurrence la création d'un groupe de contact qui réunirait des pays neutres et trouverait un moyen d'inciter les parties en conflit au dialogue et à la coopération. A présent, nous attendons une décision des pays souhaitant devenir membres de ce groupe", a indiqué le ministre lors d'une conférence de presse.
Organisées sur l'initiative de Téhéran, les consultations ont réuni jeudi les représentants de plus de 30 pays d'Amérique Latine, d'Afrique, d'Asie, ainsi que de la Russie.
"Les discussions ont porté sur trois idées clés: arrêter l'effusion de sang, lancer d'un dialogue national et trouver des variantes acceptables de règlement de la situation en Syrie", a ajouté M.Salehi.
Le chef de la diplomatie syrienne a déclaré, dans un article publié mercredi par le journal américain Washington Post, que l'Iran était prêt à être un médiateur lors d'éventuelles négociations entre les autorités syriennes et l'opposition. Le 7 août dernier, le secrétaire du Conseil suprême de la sécurité nationale iranienne, Saïd Jalili, en visite à Damas, a déclaré que son pays épaulerait la Syrie dans sa lutte contre le terrorisme et empêcherait sa désintégration.
