3.248 personnes ont trouvé la mort dans les violences durant la crise ivoirienne de 2010-2011, rapportent jeudi les médias occidentaux citant un rapport de la Commission nationale d'enquête (CNE).
Selon une enquête réclamée par le président Alassane Ouattara, plus de 1.400 personnes ont été tuées par les forces fidèles à l'ex-président ivoirien Laurent Gbagbo, tandis que les partisans de M.Ouattara sont responsables de la mort de 727 Ivoiriens.
La plupart des morts sont des victimes des exécutions sommaires réalisées par les deux parties en conflit. Ni l'identité ni le statut (civil ou militaire) des victimes ne sont précisés. Dans le même temps, la Commission indique que les chiffres actuels "restent certainement en-deçà de la réalité".
En décembre 2010, le chef d'Etat ivoirien Laurent Gbagbo a perdu l'élection présidentielle, mais a refusé de céder le pouvoir à son rival Alassane Ouattara. En mars, les forces pro-Gbagbo se sont mis à utiliser des armes lourdes contre leurs adversaires.
Pour mettre fin au bain de sang, les casques bleus onusiennes ont à plusieurs reprises utilisé la force contre les troupes de l'ex-président. Le 11 avril 2011, suite à l'assaut de sa résidence dans la ville d'Abidjan, M.Gbagbo est tombé aux mains des partisans de M.Ouattara, reconnu président par la communauté internationale.