Quoi qu'il en soit, une nouvelle fois, les relations entre l’Egypte et Israël sont refroidies, remarque Vladimir Sotnikov, chercheur principal du Centre des études arabes de l’IMEMO.
Déjà, des incidents entre l'Egypte et Israël se produisent. Les politiques israéliens les redoutaient, comme tous les États, qui sont impliqués d'une manière ou d'une autre dans le renouvellement du processus du règlement pacifique au Proche-Orient. En Egypte, un nouveau régime pro-islamiste s'est établi. Son président a déclaré qu'il reconsidérerait, probablement, la paix séparée entre l'Egypte et Israël, qui était signée par Anvar Sadat et Menahem Begin. Justement, cet événement à la frontière entre l'Egypte et Israël montre qu'il existe une très grande probabilité du renouvellement des attaques des islamistes du côté de l'Egypte, probablement notamment du Sinaï, contre Israël. Cela peut aggraver la situation dans la région. Et alors, l’avenir du règlement pacifique au Proche-Orient, la perspective du règlement dans la région des problèmes s'éloignent et pourraient disparaître.
L'expert-orientaliste de l'Institut des estimations stratégiques Sergei Demidenko analyse les raisons du rejaillissement de l'extrémisme dans la région :
" Certes, tout cela est un nouveau témoignage de l'aggravation de la situation en Egypte. Elle est extrêmement compliquée. L'atmosphère actuelle tendue s'est formée dans le monde arabe après le flot des prétendues « révolutions arabes ». Le fait est que ces révolutions véhiculent une force extrêmement destructive ".
La capture de 48 pèlerins iraniens en Syrie c’est un autre exemple du choix de l'extrémisme comme moyen de la solution des contradictions politiques. Ce n'est pas exclu que cet incident, et le conflit armé à la frontière égypto-israélienne soient montés en épingle dans un même but. Dans tous les cas, ce sont des explosifs qui sapent les espoirs très fragiles de la paix et la stabilité dans cette région. /L
