L'Union cycliste internationale (UCI) a confirmé la présence de substance dopante chez une cycliste russe Viktoria Baranova, a annoncé vendredi le porte-parole de l'UCI, Enrico Carpani.
Il a déclaré que de la testostérone avait été décelée dans l'organisme de la cycliste russe. Le test avait été effectué sur la demande du Comité olympique international dans le cadre du programme anti-dopage.
Selon M.Carpani, la cycliste russe a déjà quitté Londres.
L'agence R-Sport indique pour sa part que la cycliste s'entraînait selon un programme individuel sous la direction de son père. Ce programme n'avait pas été approuvé par la Fédération russe du cyclisme, mais le ministère des sports avait permis à Viktoria Baranova de participer aux compétitions.
La cycliste s'est déjà reconnue coupable d'avoir consommé une substance interdite et a déclaré que la Fédération russe du cyclisme n'y était pour rien.
"J'ai moi-même acheté dans une pharmacie des cachets contenant de la testostérone, je ne me rappelle plus le nom du médicament, il me semble qu'il s'agissait d'andriol. Je savais que c'était interdit, aussi, n'ai-je rien dit à l'entraîneur. Je n'ai pris qu'un cachet. Le même soir, il y a eu des officiers de contrôle anti-dopage qui sont arrivés. J'ai eu très peur et j'ai vivement regretté ce que j'avais fait, mais j'ai rien dit à personne", a confié la cycliste.