Le départ de Kofi Annan du poste d'émissaire spécial de l'Onu pour la Syrie laissera les coudées franches aux partisans d'une résolution militaire du conflit syrien, a indiqué sur son compte Twitter le chef adjoint de la diplomatie russe, Guennadi Gatilov.
"La décision d'Annan de ne pas prolonger son mandat d'émissaire spécial des Nations unies pour la Syrie soulève de nombreuses questions concernant le futur règlement (de la crise) dans ce pays. Annan est un intermédiaire international honnête, mais certains souhaitent le mettre hors jeu afin de rendre possible des actions militaires (en Syrie)", a écrit le responsable.
M.Annan, ancien secrétaire général de l'Onu, a été nommé fin février dernier envoyé spécial pour la Syrie, en proie à une crise politique sans précédent depuis la mi-mars 2011. Dans le cadre de son plan de sortie de crise, l'ex-secrétaire a effectué plusieurs visites en Syrie. Il a rencontré le président syrien Bachar el-Assad ainsi que les représentants de l'opposition extérieure et intérieure syrienne.
Jeudi 2 août, le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon a annoncé dans une déclaration publiée sur le site officiel de l'Onu que Kofi Annan quittait son poste.