Mais la vraie raison est autre : les réseaux sociaux sont souvent plus rapides que les médias traditionnels et les résultats des compétitions peuvent se trouver sur l’Internet plus vite malgré leur diffusion en direct. Ces problèmes sont apparus en 2008 aux JO à Pékin quand pour la première fois le Comité international olympique (CIO) a séparé les droits de la diffusion exclusive entre la TV, Internet et le réseau mobile, 20 sites chinois ont été pénalisés pour la diffusion illégale. Voici les explications fournies par le journaliste sportif du quotidien Moskovsky komsomolets Alexeï Lébédev :
« Les JO c’est du commerce et c’est le CIO qui a tous les droits pour les vendre à des chaînes TV. Et ces droits coûtent très cher ».
Selon les statistiques de Twitter, au cours de la cérémonie d’inauguration des JO ses utilisateurs ont publié plus d’information que durant tous les JO de Pékin. Le CIO est indigné, mais ne va pas poursuivre en justice ce réseau, car l’information n’a pas été présentée à des fins lucratives.
Mais les experts prédisent que les propriétaires des smartphones verront l’interdiction d’envoyer l’information sur l’internet en prétendant que cela cause des problèmes techniques. Un problème survenu lors de la diffusion de la course en ligne samedi dernier dans les rues de Londres a mis la puce à l’oreille du CIO. Plusieurs dizaines de milliers de supporters ont envoyé messages et autres photos pendant l'épreuve. Ces envois qui ont saturé les satellites GPS. Du coup, les commentateurs britanniques ont été incapables de donner l'écart entre les leaders et les poursuivants, les datas ne passant pas. /L