L'anglo-néerlandais Royal Dutch Shell n'exclut pas la possibilité d'augmenter ses investissements en Russie, a déclaré jeudi le PDG du groupe Peter Voser lors d'une rencontre avec des experts.
"Nous ne sommes pas contre de nouveaux investissements en Russie", a répondu M. Voser à la question de savoir si Shell envisageait de s'associer à l'exploitation du gisement de Chtokman, une des plus grandes réserves de gaz naturel au monde.
M. Voser a dans le même temps refusé de confirmer l'intention de Shell d'entrer dans ce projet.
Aux termes de l'accord d'actionnariat portant sur le gisement de Chtokman, le russe Gazprom détient 51% du capital, le français Total 25% et le norvégien Statoil 24%. Selon des informations non officielles, Royal Dutch Shell pourrait également prendre part au projet.