L'Irak a exprimé lundi son désaccord avec l'appel au départ du président syrien Bachar el-Assad lancé par la Ligue arabe, ont annoncé les médias internationaux se référant au porte-parole du gouvernement irakien Ali al-Dabbagh.
"La délégation irakienne a exprimé son désaccord. Le comité ministériel de la Ligue arabe ne doit pas appeler un dirigeant à partir. Seul le peuple syrien peut prendre une décision (sur le départ d'el-Assad) et personne ne peut s'ingérer", a indiqué Ali al-Dabbagh.
Réuni à Doha, le Comité ministériel de la Ligue arabe a exhorté le président Bachar el-Assad à céder le pouvoir à un gouvernement de transition pour arrêter l'effusion de sang en Syrie déchirée par les hostilités entre l'opposition armée et les forces gouvernementales depuis mars 2011. D'ailleurs, la Ligue promet d'aider M.el-Assad et de garantir la sécurité de sa famille", lit-on dans la déclaration.
Selon différentes données, la répression de la révolte aurait déjà fait entre 16.000 et 19.000 morts en Syrie. Un cessez-le-feu a été décrété dans le pays en avril dernier, en vertu du plan de paix élaboré par l'émissaire spécial des Nations unies et de la Ligue arabe pour la Syrie Kofi Annan. Toutefois, les affrontements ne cessent pas et le bilan des victimes continue de s'alourdir. Le 20 juillet, Le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté à l'unanimité une résolution prorogeant de 30 jours la mission des 300 observateurs en Syrie.
