Ils se proposent d’étudier les habitudes des espèces rares d’animaux, peuplant la partie russe de l’Arctique. Les membres de l’expédition visiteront de même la Nouvelle Zemble et l’archipel François-Joseph.
Les touristes fréquentent l’Arctique depuis plus de vingt ans, ce qui n’est pas le cas pour sa partie russe. Il reste donc dans celle-ci beaucoup d’animaux inconnus, ainsi que de portés sur la liste des espèces rares, disent les organisateurs de l’expédition. A l’occasion de cette mission des conférences sur l’Arctique seront lues à bord du laboratoire navigant Professeur Moltchanov, ainsi que des expérimentations scientifiques seront effectuées sur le terrain. Toutefois, le grand objectif des spécialistes est de mener des études, a expliqué à notre correspondant la porte-parole du parc national « Arctique russe » Marina Menchikova :
« Une équipe de chercheurs de géographes, botanistes, zoologues restera dans l’archipel François-Joseph jusqu’en septembre. Ils se baseront à bord du yacht, spécialement affrété à des fins scientifiques par le parc national « Arctique russe ». Ce sera aussi un centre d’échange d’idées sur des problèmes d’actualité touchant l’Arctique ».
A part des études sur le terrain le parc sera pris en photos depuis le satellite, afin de délimiter ses zones. Les chercheurs s’intéressent particulièrement aux colonies de morses, dit Mikhaïl Stichov, coordinateur des projets de préservation de la biodiversité de l’Arctique au WWF Russie.
En plus des observations de la faune de la zone polaire, les membres de l’expédition ont l’intention de recueillir des données sur des sites historiques et culturels de ces territoires, dont le traitement devra être achevé vers la fin de l’année. Le parc national « Arctique russe », fondé en avril 2011, embrasse 1,5 millions d’hectares sur terre et 794 000 d’hectares sur mer. /L